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HOMMAGE À AMINATA SOPHIE DIÈYE « NDÈYE TAKHAWALOU » L’éclipse brutale d’un génie anticonformiste (MBEMBA DRAME)
Elle n’est point sortie du moule des dogmatiques mais son territoire, en termes d’écriture, elle l’aura marqué par une originalité qui ne laisse aucun lecteur indifférent. Pour appréhender le personnage, la dimension  de la personnalité qu’incarnait Sophie, il faudrait peut-être remonter vers les années 86-87, période à laquelle l’adolescente alors élève au Collège Badara Mbaye Kaba de Bopp partageait ses humanités en compagnie de sa douce maman qui n’est aussi plus de ce monde, avec votre serviteur.
Cette séquence de sa vie illustrative du déclic de sa détermination en termes d’option fut aussi révélatrice de la forte personnalité que son Professeur de Français M. Ndoye assimilait à un anticonformisme précoce.
Etait-ce le tracé brutal d’un destin en perspective, là où l’élève de 4e ou 3eSecondaire devait plutôt être astreinte à une rigueur d’encadrement pédagogique passant par le respect des heures de cours, bref l’assiduité. Ce flair anticonformiste que lui soupçonnait son Professeur se traduira plus tard par une turbulente réalité qui dans les faits la rapprochait plutôt de l’école d’un certain Charles Gainsbourg pionnier de l’anticonformisme, à la différence que Sophie ne déchirait au moins un billet de banque.
Sa perception du bouillonnement sociétal auquel elle appartenait et en marge duquel elle marquait son territoire lui donnait la singulière posture d’un personnage énigmatique. Toujours le sourire en coin, l’élève qui étalait un génie pétillant reconnue de ses professeurs et de l’administration du collège, passera haut les mains le BFEM et finira par tomber dans le piège de ses ambitions de consécration littéraire. À l’heure des choix pour une série littéraire en Seconde, Sophie accentua son gout pour la lecture là où elle avait toujours pensé que les œuvres inscrites aux programmes constituaient pour elle un écueil face à son souci affirmé de donner libre cours à son intuition, ses préférences bref une perception libérale de la pensée prospective, loin du carcan du dogmatisme intellectuel.
Curieux phénomène de désintéressement et de choix assumé, elle préféra intégrer la ligne rédactionnelle d’un certain Sud quotidien, sans expérience journalistique, pour, dit-elle fuir le piège du gain hâtif. Ce choix, elle l’expliquait par «  le souci de raffermir la qualité de la pensée et de l’écriture »  et non celui de « faire des piges pour simplement avoir des honoraires ».
Débarquant ainsi à bonne école où, des professionnels reconnus de la presse écrite comme Abdou Latif Coulibaly, Vieux Savané et Demba Ndiaye constituaient le socle d’un groupe où de jeunes loups comme Malick Rockhy Bâ, Malick Diagne et feu Madior Fall entre autres constituaient le plateau d’une équipe en difficulté de trésorerie, elle plongea volontiers dans la mêlée. Histoire, sans doute de commencer par le plus dur.
Les années 90 constitueront une époque charnière consécutive à son attrait pour le roman. Au-delà des confidences qu’elle me faisait sous les yeux de sa mère attendrie mais tout de même perplexe, face à la défection scolaire de sa fille unique, elle constituait véritablement un « cas ».
Les écrits de Ousmane Sembène  notamment «  La  noire de… », «  Les bouts de bois de Dieu », qui, à ses yeux étalent des clivages sociaux profonds, l’attirèrent. Dans ces romans réalistes où l’écriture rendait de façon naturelle le cliché social des travers et incohérences, la jeune Sophie sentait le manque d’une saveur caustique pour mieux faire ressortir le sens de la condamnation des faits sociaux qui dérangent l’équilibre ou l’égalité sociale. Ceci l’amènera à faire d’Ousmane Sembene son repère idéologique. Elle finira d’ailleurs par partager son temps entre le domicile du vieux romancier cinéaste, auprès de qui elle constituera un objet de complicité dans la lutte pour l’instauration d’une société juste et saine par les idées. Admiratrice de feue Mariama Ba (Une si longue lettre), elle disait souvent  « se retrouver  dans la peau de la héroïne qui incarnait l’injustice, les incohérences sociales et la furie du destin implacable ».
Parler de celle-là qui n’est point sortie du moule de Jupiter et qui est venue à la communication par effraction, c’est évoquer la facette élogieuse d’un génie pétillant qui aura eu le mérite de partir de la trame de l’originalité auto créative pour imposer sa manière de voir et d’analyser la société à la manière de Charles Baudelaire en mettant dans le bouillon des idées une harmonie entre la forme et le fond.
Que de facettes originales, de figures littéraires allant de l’analogie à la fiction en passant par l’allégorie et la peinture brutale des faits qui heurtent parfois la morale mais instaurent une visibilité turbulente mais réaliste des situations. La rubrique « Ndèye Takhawalou » saura-t-elle garder la splendeur de sa métaphore pour adoucir le sommeil de ce génie, de cet orfèvre de la plume pour que la page habituelle puisse toujours fourmiller du menu croustillant auquel Sophie nous aura habitués.
Dors en paix, amazone de la plume alerte !
 MBEMBA DRAME
Journaliste consultant
 rewmi.com

Conseil des ministres du 24 février 2016

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Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, ce mercredi 24 février 2016, à 9 heures 30 minutes au Palais de la République.

Entamant sa communication sur le rôle de l’entreprise et du secteur privé dans l’exécution du Plan Sénégal Emergent (PSE), le Chef de l’Etat exhorte le Gouvernement à poursuivre, dans le respect de l’agenda défini, l’exécution des projets et réformes phares, ainsi que le Plan d’actions prioritaires (PAP) 2014 – 2018 du PSE. Il importe dans ce cadre de consolider un environnement des affaires de standard international, propice au développement de l’entreprenariat, du secteur privé, à la création d’emplois, et de procéder à l’évaluation à mi-parcours du PAP du PSE ainsi que de notre politique de promotion du secteur privé.
Abordant par ailleurs les programmes multisectoriels d’investissements prioritaires validés à l’issue des Conseils des ministres délocalisés tenus dans 13 régions, le Président de la République demande au Premier Ministre de présenter, en début mars 2016, le rapport d’exécution des programmes arrêtés, de veiller au respect des engagements pris et à la finalisation du processus de préparation du Conseil des ministres délocalisé à Dakar.
A ce titre, il réitère au Gouvernement ses directives relatives à l’élaboration d’un Programme d’Action Stratégique de l’Etat dans chaque région (PASER), en s’inspirant du modèle déjà réalisé pour la région naturelle de Casamance. A cet égard, le Chef de l’Etat rappelle au Gouvernement qu’il a placé son action sous le sceau de la gouvernance de proximité, afin de mieux valoriser les potentialités de nos territoires et prendre en charge les préoccupations légitimes des populations sur l’étendue du territoire national.
Dans cette perspective, le Président de la République invite le Gouvernement, dans le cadre du dialogue constructif entre l’Etat et les Collectivités locales, à amplifier la territorialisation des politiques publiques, à travers la rénovation des relations financières entre l’Etat et les collectivités locales, le développement de mécanismes de coopération et de partenariats adaptés aux réalités et aspirations locales, tels que les contrats de projets publics (CPP).
En conséquence, le Chef de l’Etat demande au Premier Ministre de veiller à la modernisation de la gestion des ressources humaines des collectivités locales, par l’application du statut général des fonctionnaires des collectivités locales, la formation et le reclassement des agents, l’adoption d’un système cohérent de recrutement et de rémunération, conforme aux lois et règlements qui régissent la Fonction publique.
Abordant la performance de notre système de santé, le Président de la République indique au Gouvernement l’urgence d’intensifier la mise en œuvre d’un schéma d’organisation territoriale des services publics de santé, basé sur la proximité, la complémentarité, la mutualisation des ressources, la spécialisation et la coopération entre les structures sanitaires publiques. En outre, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement d’examiner la possibilité d’intégrer un volet complémentaire « réalisation d’infrastructures sanitaires » dans le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), afin d’accroître l’accès des populations aux services de santé et de lutter contre la mortalité maternelle et la mortalité infanto- juvénile. Par ailleurs, le Président de la République invite le Gouvernement à veiller à l’amélioration de la formation, des conditions sociales et d’exercice des personnels de santé, et à procéder à la généralisation de la signature de contrats de performances avec les établissements publics de santé.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique, en informant le Conseil du voyage qu’il effectuera, du 24 au 26 février 2016, à Bujumbura, au Burundi, dans le cadre du Groupe de Haut Niveau de l’Union Africaine.
Le Ministre des Forces armées assurant l’intérim du Premier Ministre a rendu compte de la coordination de l’activité gouvernementale.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point de la situation africaine et internationale.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte du suivi de la campagne commercialisation agricole.
Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a rendu compte de l’état d’avancement des différents projets et réformes.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :
  • le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier l’accord de facilitation des échanges, adopté à Bali ;
  • le projet de décret portant extension de l’exigibilité des cartes nationales d’identité numérisées.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
  • Monsieur Cheikh Tidiane SY, précédemment Ambassadeur du Sénégal à Doha, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, Sa Majesté Salman Bin Abdulaziz AL-SAOUD, Roi d’Arabie Saoudite, en remplacement de Monsieur Papa Ousmane SEYE ;
  • Monsieur Abdoul Ciré DIA, Ingénieur des Travaux publics, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Ali Bongo ONDIMBA, Président de la République gabonaise, en remplacement de Madame Saoudatou Ndiaye SECK ;
  • Monsieur Ibrahima Souka Ndella DIOUF, Diplômé en Management des Ressources humaines, précédemment Chef de la Division Gestion du personnel au ministère de la Santé et de l’Action sociale, est nommé Directeur des Ressources humaines audit ministère, poste vacant ;
  • Monsieur Doune Pathé MBENGUE, Administrateur civil, est nommé Directeur du Partenariat avec les ONG à la Direction générale de l’Administration territoriale, poste vacant ;
  • Madame Ndèye Nguénar MBODJ, administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Fatick chargé du Développement, est nommée Directeur des Affaires générales à la Direction générale de l’Administration territoriale, poste vacant ;
  • Monsieur Souleymane Demba SY, Administrateur civil principal, précédemment conseiller technique au Cabinet du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommé Directeur des Ressources humaines et du matériel à la Direction générale de l’Administration territoriale, en remplacement de Monsieur Amadou DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Thierno Souleymane SOW, Administrateur civil, précédemment Chef de Division à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Matam, chargé des Affaires administratives, poste vacant ;
  • Monsieur Abou SOW, Administrateur civil, précédemment secrétaire général de la ville de Guédiawaye, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Kédougou, chargé des Affaires administratives, poste vacant ;
  • Monsieur Sathie FALL, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Saint-Louis, chargé du Développement, poste vacant ;
  • Monsieur Maurice Latyre DIONE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kolda, chargé du Développement, poste vacant ;
  • Madame Ngoné CISSE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la Région de Sédhiou, chargé du Développement, poste vacant ;
  • Monsieur Jean Paul Malick FAYE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaolack, chargé du Développement, poste vacant ;
  • Monsieur Mbaye DIONE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Diourbel, chargé du Développement, poste vacant ;
  • Monsieur Cheikh Souleymane NDIAYE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Matam, chargé du Développement, poste vacant ;
  • Monsieur Alioune Badara MBENGUE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Dakar, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Fatick, chargé du Développement, en remplacement de Madame Ndéye Nguénar MBODJ, appelée à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Moussa DIAGNE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Ziguinchor, chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Ziguinchor, chargé des Affaires administratives, en remplacement de Monsieur Ousmane NIANG, appelé à d’autres fonction ;
  • Monsieur Latyr NDIAYE, Administrateur civil, précédemment en service à l’Université Assane SECK de Ziguinchor, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Ziguinchor, chargé du Développement, en remplacement de Monsieur Moussa DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Serigne Babacar KANE, Administrateur Civil, précédemment Préfet du département de Kaolack, est nommé Préfet du département de Dakar, en remplacement de Monsieur Baye Oumy GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Fodé FALL, Administrateur Civil, précédemment Préfet du département de Sédhiou, est nommé Préfet du département de Kaolack en remplacement de Monsieur Serigne Babacar KANE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Makane Mbengue, Administrateur Civil, précédemment Préfet du département de Mbacké, est nommé Préfet du département de Tivaouane, en remplacement de Monsieur Magatte DIALLO, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
  • Monsieur Abdoul Khadre Diack NDIAYE, Administrateur Civil, précédemment Préfet du département de Bounkiling, est nommé Préfet du département de Koungueul, en remplacement de Monsieur Madiop KA, appelé d’autres fonctions ;
  • Monsieur Ibrahima FALL, Administrateur Civil, en service au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommé Préfet du département de Diourbel, en remplacement de Monsieur Saer NDAO, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Baye Oumy GUEYE, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du département de Dakar, est nommé Préfet du département de Rufisque, en remplacement de Monsieur El hadji Bouya AMAR, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Ousmane NIANG, Administrateur civil, précédemment Adjoint au gouverneur de la région de Ziguinchor chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du département de Goudomp, en remplacement de Monsieur Demba TOURE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Mouhamadou Lamine MANE, Administrateur civil, précédemment Préfet du département de Koumpentoum, est nommé Préfet du département de Mbacké, en remplacement de Monsieur Makane Mbengue, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Papa Demba DIALLO, Administrateur civil principal, précédemment Préfet du département de Kédougou, est nommé Préfet du département de Pikine en remplacement de Monsieur Guédji DIOUF appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Abdoul Wahab TALLA, Administrateur civil, en service au ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique, est nommé Préfet du département de Bounkiling, en remplacement de Monsieur Abdoul Khadre Diack NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Saer NDAO, Administrateur civil, précédemment Préfet du département de Diourbel, est nommé Préfet du département de Mbour en remplacement de Monsieur Ousmane KANE appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Ibrahima FALL, Administrateur civil, précédemment conseiller technique au cabinet du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommé Préfet du département de Sédhiou, en remplacement de Monsieur Fodé FALL, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Demba TOURE, Administrateur civil, précédemment Préfet du département de Goudomp, est nommé Préfet du département de Koumpentoum, en remplacement de Monsieur Mouhamadou Lamine MANE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Madiop KA, Administrateur civil, précédemment Préfet du département de Koungueul, est nommé Préfet du département de Kébémer, en remplacement de Monsieur Gorgui MBAYE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Moustapha DIAW, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Tambacounda, chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du département de Kédougou, en remplacement de Monsieur Papa Demba DIALLO, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Gorgui MBAYE, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Kébémer, est nommé Préfet du département de Foundiougne, en remplacement de Monsieur Alioune Badara MBENGUE, appelé à d’autres fonctions.

Le Ministre, Porte-parole du Gouvernement

Conseil des ministres du 29 février 2016

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Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, ce lundi 29 février 2016, à 11 heures, au Palais de la République.

Entamant sa communication sur le référendum du 20 mars 2016 et l’impératif de sensibiliser les citoyens et les électeurs, à travers nos langues nationales sur les différents points du projet de révision de la Constitution, le Chef de l’Etat rappelle aux membres du Conseil que le référendum est l’aboutissement d’un long processus, entamé au mois de mai 2013, avec la mise en place de la Commission nationale de Réformes des Institutions (CNRI) qui, après avoir procédé à de larges consultations, inclusives et citoyennes, a remis son rapportau Président de la République qui l’avait chargé de ce travail. Ainsi, les propositions de réformes soumises au référendum par le Chef de l’Etat, sont tirées pour une très large part, des conclusions de la Commission Nationale de Réforme des Institutions.
Dès lors, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement à mettre en œuvre toutes les diligences requises pour un bon déroulement du scrutin sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger. A ce titre, le Président de la République demande au Gouvernement de mener une vaste campagne nationale et internationale de communication, en vue d’une meilleure appropriation de la portée stratégique des réformes proposées, qui visent la modernisation et la stabilisation durable des institutions de la République.
Aussi, le Président de la République, appelle-t-il les citoyens et les forces vives de la nation à voter pour ce projet novateur et progressiste, qui va consacrer le Sénégal au rang des démocraties modèles. Il convient dès lors, d’assurer la mobilisation des électeurs et le vote massif pour le « Oui » lors du référendum du 20 mars 2016, qui constitue un rendez-vous historique pour notre démocratie et un tournant décisif de la vie de la nation.
Abordant par ailleurs la célébration de la Journée internationale de la Protection civile, le 1er mars, le Chef de l’Etat saisit l’occasion pour réitérer l’importance primordiale qu’il accorde à la sécurité civile des populations et invite le Gouvernement :

  • à adapter les plans de prévention et d’intervention, ainsi que tout le dispositif législatif et règlementaire en matière de protection civile ;
  • à veiller à la réactualisation du plan national d’organisation des secours (ORSEC), ainsi qu’au renforcement des instruments et moyens d’intervention de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers, de la Direction de la protection civile et du Samu national ;
  • à assurer un contrôle rigoureux des constructions et de l’occupation optimale des sols, conformément aux plans directeurs d’urbanisme ;
  • et à accélérer, en rapport avec les Collectivités locales, la mise en œuvre du Programme national de Modernisation des marchés.
Poursuivant sa communication autour de la consolidation de la place centrale du sous-secteur de la pêche dans la vie économique et sociale, le Président de la République demande au Gouvernement de procéder, dans les meilleurs délais, à l’évaluation des mesures qu’il a annoncées lors de la rencontre avec l’ensemble des acteurs de la pêche, le 16 janvier 2014 à Kayar.
En outre, le Chef de l’Etat demande au Premier Ministre de veiller au suivi de la situation de la Société des Conserveries d’Afrique (SCASA), fruit d’un partenariat entre l’Etat du Sénégal et le groupe coréen DONGWON, et lui indique l’urgence de procéder à l’évaluation globale des résultats de cette entreprise.
Par ailleurs, le Président de la République invite le Gouvernement à procéder au recensement effectif des navires de la flotte industrielle, à l’immatriculation intégrale et à la sécurité des pirogues de la pêche artisanale, en veillant au renforcement de la coopération sous régionale et à la sensibilisation de nos compatriotes sur les termes des accords signés.
Enfin, le Chef de l’Etat exhorte le Gouvernement à promouvoir davantage la transformation locale des produits halieutiques, à travers la mise en place d’un label « Origine Sénégal », en vue de soutenir la dynamique du consommer local, l’exportation des produits de la pêche, la création de richesses et d’emplois durables.
Le Premier Ministre a rendu compte, dans sa communication de la coordination de l’activité gouvernementale et de la mission qu’il a effectuée à New York, dans le cadre de la célébration du cinquantenaire du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point de la situation africaine, internationale et de l’organisation du pèlerinage à la Mecque 2016.
Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point de la conjoncture économique nationale et internationale. Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :

  • le projet de loi portant révision de la Constitution ;
  • le projet de décret relatif à la publication du projet de loi portant révision de la Constitution.

Le Ministre, Porte-parole du Gouvernement


Chimamanda Ngozi Adichie reads her short story Olikoye

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Chimamanda Ngozi Adichie is one of Africa's most celebrated writers – with Half of a Yellow Sun, Purple Hibiscus and Americana among the books to her name.
 She is also one of more than 30 artists to contribute to a special artistic project on vaccination in Africa and around the world.
"The art of saving a life" celebrates the powers of immunisation and draws attention to the fact that one in five children today still do not have access to vaccines.
The project was commissioned by the Bill & Melinda Gates Foundation.
From our BBC studios in Washington, she recorded this exclusive reading of her short story Olikoye to coincide with a major ministerial conference on immunisation in Africa which is taking place in Addis Ababa, Ethiopia.


Article 3

Article 2

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Hommage au Capitaine Mbaye Diagne

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The Forgotten angel of Rwanda: Capt Mbaye Diagne Vol2

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The forgotten angel of Rwanda: Capt Mbaye Diagne Vol1


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Worldreader Pushes Digital Literacy in Sub-Saharan Africa

A reader uses the Worldreader app in Kenya. (Worldreader)
A reader uses a mobile phone to access the Worldreader app in Kenya. (Worldreader)
Mobile technology has put digital books in the hands of people in developing regions who otherwise have limited reading resources. But millions of schoolchildren in places like Africa still have few or no books to help them develop reading and writing skills. Worldreader aims to change that.
Focusing mainly on Sub-Saharan Africa, Worldreader is a non-profit group dedicated to increasing literacy, educational outcomes and positive perceptions of reading in developing countries. Its library is available in 43 languages and 69 countries, including India, as well as the Americas.
“Readers access a library of over 30,000 – actually, currently it’s 31,000 digital books on e-readers or mobile phones,” said Worldreader’s Director of Content Danielle Zacarias in an interview.
The library is accessible on the Web and via an e-reader mobile app, available globally.
In 2013, Worldreader Mobile had, on average, 335,000 active readers each month who collectively completed 657,475 books and stories.
Worldreader also targets schools and libraries, where reach is limited but more impactful. Content is localized to target different regions and languages. So “Kenya would have much more content than the U.S. relating to their languages, for example,” said Zacarias. “And the reason is because … our key focus areas are Sub-Saharan Africa.”
While most of the library’s content is in English and French, Zacarias said the next biggest language on e-readers in schools and libraries in the region is Swahili. “And Swahili books are fairly popular in that region.”
Sub-Saharan African schools are often lacking in infrastructure and sanitation, not to mention books. In many cases, only one textbook is available for two or more students to share, according to the United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO). About 153 million adults in Sub-Saharan Africa lack basic literacy and math skills. Women account for more than 60 percent of the region’s illiterate population.
Amisha Vittal Khedekar, a student reading outside her school in India. (Worldreader)
Amisha Vittal Khedekar, a student reading outside her school in India. (Worldreader)
While there is little raw data to determine what people are reading on Worldreader, romance is high on the list. But the genre is often poorly-understood or downgraded in public perception because “it is female writing,” even though it “does capture some of the female experiences that are not captured elsewhere.”
“People kind of snub their noses at romance – it’s not proper fiction,” said Zacarias. “And it’s one of the few places you can find stories told from a woman’s perspective, like love stories told from a woman’s perspective.”
Depending on availability and current interest, health and sexual health books are also popular. Health topics “spiked tremendously” in West Africa during last year’s Ebola outbreak. And Zacarias suggested that the popularity of a book about malaria might reflect Sub-Saharan Africa’s continued problems with the disease.
Books about sexual health might not even be available in some markets. Zacarias said readers might be reluctant to check out this type of material at a public library – assuming they have a public library – and more inclined to access them in private on their mobile device.
But Zacarias is less concerned with what people are reading than with the fact that they are reading at all.
“When we think about the books that grabbed our attention and made us readers as kids, it’s often not high literature,” she said. “Like I was a fantasy nerd; and would I be the reader that I am today if I wasn’t allowed to just read whatever I wanted? Probably not.”


Aida Akl


Aida Akl is a journalist working on VOA's English Webdesk. She has written on a wide range of topics, although her more recent contributions have focused on technology. She has covered both domestic and international events since the mid-1980s as a VOA reporter and international broadcaster.

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Décès de l’épouse de Cheikh Anta Diop, à l’âge de 90 ans

Décès de l’épouse de Cheikh Anta Diop


 Louise Marie Diop née MAES, veuve de feu Cheikh Anta Diop, est décédée ce vendredi à Paris à l’âge de 90 ans suite à une longue maladie.  Elle sera inhumée au Sénégal. La date des funérailles sera communiquée ultérieurement informe l’APS...

Antadiop

 
 © koaci.com–Samedi 05 Mars 2016-Louise Marie Diop Maes, veuve de feu Cheikh Anta Diop, est décédée ce vendredi à Paris à l’âge de 90 ans suite à une longue maladie. Elle sera inhumée au Sénégal apprend KOACI.COM d’un communiqué qui ne précise pas la date des funérailles de la veuve.

Après la disparition de l’égyptologue, Louise Marie Maes Diop n'a jamais voulu se remarier. Chose qu'elle considérait comme un acte de trahison envers son époux.

Louise Marie Maes Diop était un Professeur certifiée d’histoire et géographie honoraire, Docteur d’Etat en géographie humaine. Elle a écrit un ouvrage comme l'Afrique noire, démographie, sol et histoire paru en 1996.

Cheikh Anta Diop (né le 29 décembre 1923 à Thieytou - mort le 7 février 1986 à Dakar) est un historien, anthropologue, égyptologue et homme politique sénégalais. Il a mis l'accent sur l'apport de l'Afrique et en particulier de l'Afrique noire à la culture et à la civilisation mondiale.

Ses thèses restent aujourd'hui discutées, et sont peu reprises dans la communauté scientifique, en particulier au sujet de l'Égypte antique.

Cheikh Anta Diop a cependant été un précurseur pour ce qui concerne l'importance et l'ancienneté de la place des Africains dans l'histoire, confirmée par les études actuelles.

Sa vision peut aussi être interprétée comme une anticipation de découvertes archéologiques majeures des années 2000 sur le continent africain, que ce soit Kerma ou, beaucoup plus ancien, Blombos.

Beaucoup d’écoles, d’instituts et d’universités à travers le monde portent le nom de l’intellectuel.

Sidy Djimby Ndao, Dakar


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Actu Show : Maïmouna N'dour Faye délocalise son émission

L'émission de télévision "Actu Show" produite par la journaliste Maïmouna N'dour Faye va avoir un nouveau réceptacle. Après la 2STV, Maïmouna emporte dans ses bagages son émission à la DTV. 
Pour ce nouveau projet, Maïmouna N'dour Faye a innové et promet des sorties à la hauteur des attentes des sénégalais. 
Regardez le teaser.

dakaractu

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 RAVAGES DE LA MALADIE DE MAREK :LE COLLECTIF DES AVICULTEURS INCRIMINE LA SEDIMA ET L’ETAT
Les aviculteurs dont la volaille est décimée depuis deux ans par la maladie de Marek exigent réparation de la part de Sedima dont ils incriminent la couveuse. Les amis d’Aboubakry Sarr ont également signalé un laxisme du ministère de l’agriculture dans ce dossier qui leur a fait perdre plusieurs millions. Ils étaient vendredi dernier 4 mars en conférence de presse, au centre socioculturel de Grand-Yoff.
 
Les membres du Collectif des Aviculteurs victimes du Marek disent avoir perdu en deux ans, entre 2014 et 2015, environ 400 millions FCFA. Ils mettent en cause la société SEDIMA dont la couveuse est «contaminée à la maladie de Marek» qui a décimé leurs poulaillers. En conférence de presse vendredi dernier 4 mars, au centre socioculturel de Grand-Yoff, ils n’ont pas également manqué d’incriminer le ministère de l’élevage dont ils estiment qu’il n’a pas pleinement assumé ses responsabilités dans cette affaire. 
 
«Nous avons tous acheté (factures à l’appui) des poussins pondeuses à la Sedima en 2014 et 2015. Nous les avons élevés jusqu’à 4 et 5 mois et ils ont commencé à mourir. Lorsque nous les avons amenés pour analyses à l’ISRA et à l’Ecole inter-état des sciences et médecines vétérinaires de l’Université Cheikh Anta Diop, les résultats nous ont indiqué qu’il s’agissait d’une maladie incurable appelée Marek», a lu Pape Amadou Ndiaye dans une déclaration. 
 
«Le préjudice dont il est question, à savoir les pertes réelles, sans parler des dommages collatéraux, est estimé à 400 millions de F Cfa environ. A quoi s’ajoutent les pertes subies par d’autres éleveurs non encore identifiés», a-t-il préalablement déclaré. Pour sa part, le secrétaire général du collectif, Aboubakry Sarr, a expliqué le problème en détail et accusé l’Etat pour son laxisme dans cette affaire. 
 
«Dans un premier temps, Sedima nous faisait croire que la maladie était une épidémie nationale mais à notre grande surprise nous nous sommes rendus  compte que les autres couvoirs n’avaient pas ce problème là», a-t-il signalé. «Il appartenait au ministère de l’élevage de faire des investigations avec les services compétentes pour essayer de comprendre l’origine de cette maladie. Toutes les victimes de la maladie ont pris leurs produits de SEDIMA», poursuit-il en laissant entendre qu’ils attendaient un soutien du ministère de tutelle.
 
«Nous attendions du ministère de l’élevage un accompagnement par le fond de calamité», fait-il. Les autres membres du collectif ont eux aussi fait les mêmes témoignages. Cheikh Fall dit avoir perdu à lui seul plus d’une vingtaine de millions de FCFA. Pour Mamadou Samb, le combat est dans la bataille judiciaire, car il faut que la Sedima rembourse le préjudice causé et les dédommage 

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De jeunes Sénégalais de la diaspora lancent l’application iSchool pour le suivi scolaire des élèves
iSchool est la toute première application de suivi de vie scolaire au Sénégal. iSchool est une application qui vous permet d’accéder à votre plateforme scolaire ou à celle de votre enfant à travers juste un Smartphone ou tout un autre appareil électronique disposant d’un navigateur et d’une connexion internet.
L’application en tant que telle dispose d’une interface sur laquelle peuvent se connecter aussi bien les parents que les élèves. Le parent peut rester au courant de tout ce qui est rattaché à la vie scolaire de son enfant. Il pourra s’informer de ses notes de devoirs, de ses absences ou des retards de son enfant ainsi que les blâmes en classe, les communiqués, les notes de renvois, les convocations, les heures de colle, le rappel des échéances de factures, la liste des fournitures etc. Beaucoup de fonctionnalités que l’application propose donc.
L’élève quant à lui pourra visualiser ses notes obtenues et les devoirs qu’il aura à faire. Il reste également très informé par rapport aux communiqués de l’école y inclus les renvois, les convocations… Il sera également informé de son emploi du temps et des dates d’examens. Il aura aussi l’avantage d’avoir une rubrique révision contenant les compléments de cours de son programme scolaire ainsi que des vidéos didactiques.
La plateforme sera disponible dès la rentrée 2016-2017. iSchool, la toute première application de suivi de vie scolaire au Sénégal. 

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iSchool, un produit Creative Art Graphique

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Référendum du 20 mars 2016 : deux grosses bourdes sur les affiches du ministère de l’ intérieur

Pour une campagne de sensibilisation pour le référendum du 20 mars 2016, on ne peut pas dire que le coup de com’ est passé. Non seulement, l’affiche présente deux bourdes monumentales. La première concerne « Foie » qui constitue la devise du pays. Un peuple, un but, une Foi. Vous l’avez compris, il s’agit de Foi, certainement, les initiateurs ont certainement consommé trop de « Foie » pour faire une faute pareille.
Référendum du 20 mars 2016 : Deux grosses bourdes sur les affiches
La seconde bourde pose un problème d’équilibre et d’équité. Sur ce tableau, le « Oui » est bien visible, contrairement au « Non ». Il s’agit dans une démocratie de laisser la liberté aux citoyens de choisir librement entre le Oui et le Non lors de ce référendum. Mais, à voir cette affiche, on incite clairement les sénégalais à voter Oui et le Non est à peine visible. Et on ne parle pas des couleurs.. Le ministre de l’Intérieur doit vite réagir pour corriger ces impairs.

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Référendum Constitutionnel Du 20 Mars, Mode D’emploi
Les Sénégalais sont appelés à se prononcer par référendum, le 20 mars, pour ou contre le projet de révision constitutionnelle proposé par le président Macky Sall. Quels sont les principaux changements introduits par ce nouveau texte ?
Le référendum du 20 mars tient en quinze mesures qui, selon Macky Sall et ses alliés, permettront de « consolider » et de « moderniser » la démocratie sénégalaise. Mais le chef de l’État est largement critiqué pour ne pas avoir tenu sa promesse de réduire son mandat en cours de sept à cinq ans – un revirement sur lequel se basent des organisations de la société civile, comme Y’en a marre, et l’opposition pour appeler à voter « non » au projet de révision constitutionnelle. Le président met désormais l’accent sur la teneur des mesures soumises au vote des Sénégalais pour susciter leur adhésion. Jeune Afrique en décrypte les quinze dispositions.
POUVOIR DE L’ASSEMBLEE NATIONALE ET DE L’OPPOSITION
C’est probablement le chapitre le plus paradoxal de la révision constitutionnelle. Le pouvoir exécutif entend promouvoir « le renforcement des droits de l’opposition et de son chef », mais l’opposition, elle, n’en a cure. Le Parti démocratique sénégalais (PDS), Rewmi et AJ-PADS, les trois principaux partis de l’opposition, appelleront donc à voter contre le référendum. En effet, nombre de leaders et militants du PDS ont été incarcérés depuis 2012, et le groupe parlementaire de l’opposition, réunissant les trois mouvements, n’a pas été homologué par le bureau de l’Assemblée nationale depuis la rentrée parlementaire de septembre. Sidy Cissé, consultant et enseignant ayant fait partie de la Commission nationale pour la réforme des institutions (CNRI), instituée par Macky Sall en 2013, considère que « les propositions sont insuffisantes, car les droits de l’opposition sont déjà reconnus dans le préambule de la Constitution ». Il souhaiterait en outre connaître le détail des éventuelles innovations qui seront fixées ultérieurement par la loi.
Quant à « la modernisation du rôle des partis politiques dans le système démocratique », le problème ne porte pas tant sur le principe – consensuel – que sur l’opacité de la mesure. « Je n’ai pas bien compris », reconnaît Sidy Cissé, qui rappelle que la CNRI avait proposé la création d’une Agence de régulation de la démocratie, dans un pays qui croule déjà sous la prolifération de partis microscopiques. En revanche, l’ancien membre de la CNRI se réjouit de « l’élargissement des pouvoirs de l’Assemblée nationale en matière de contrôle de l’action gouvernementale et d’évaluation des politiques publiques ». Une mesure de nature à tempérer une hypertrophie exécutive que l’opposition, fût-elle adepte du « non », est la première à dénoncer.
PREROGATIVES DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Pas moins de quatre mesures, sur les quinze proposées, concernent le renforcement des compétences et de l’indépendance du Conseil constitutionnel. La moins novatrice porte sur « la soumission au Conseil constitutionnel des lois organiques pour contrôle de constitutionnalité avant leur promulgation ». Comme le fait remarquer Babacar Guèye, professeur de droit public à l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, « cette disposition avait été supprimée par Abdoulaye Wade en 2001, il s’agit donc uniquement de la remettre en vigueur ».
Concernant l’indépendance de la haute juridiction, Babacar Guèye considère que « la proposition par le président de l’Assemblée nationale de 2 des 7 membres du Conseil constitutionnel » est une innovation « appréciable ». « Jusque-là, les sages étaient nommés de manière discrétionnaire par le seul président de la République ; désormais, le président de l’Assemblée proposera quatre noms au chef de l’État, qui en retiendra deux ». L’universitaire relève tout de même que « d’autres pays africains vont plus loin en la matière », comme le Togo, le Mali ou le Bénin, où trois autorités distinctes se répartissent la nomination des membres du Conseil.
Selon Babacar Guèye, l’avancée la plus « incontestable » est « l’élargissement des compétences du Conseil constitutionnel pour donner des avis et connaître des exceptions d’inconstitutionnalité soulevées devant la Cour d’Appel ». Une possibilité pour les citoyens sénégalais de soulever l’inconstitutionnalité d’une loi à la faveur d’une procédure judiciaire, comme cela se pratique déjà au Bénin, au Niger ou au Gabon. Ces nouvelles prérogatives étant de nature à accroître de manière substantielle le nombre de recours soumis au Conseil constitutionnel, le projet de référendum prévoit également « l’augmentation du nombre des membres du Conseil constitutionnel de 5 à 7 ».
DROITS ET DEVOIRS DU CITOYEN
Le projet de révision constitutionnelle propose d’inscrire de nouveaux droits et devoirs du citoyen dans la loi fondamentale. Les articles concernés indiquent notamment que « les ressources naturelles appartiennent au peuple et sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie », que « l’État et les collectivités territoriales ont l’obligation de veiller à la préservation du patrimoine foncier », et que « chacun a le droit à un environnement sain ». « Ce droit à l’environnement sain est déjà présent dans plusieurs lois, explique Haïdar El-Ali, ancien ministre de l’Écologie de Macky Sall. En revanche, l’inscription du devoir de protection des ressources naturelles et de l’environnement par le citoyen est une véritable innovation. Cela signifie que la Constitution protège désormais ceux qui s’engagent dans la défense de l’environnement. »
Cette réforme constitutionnelle introduit également le droit, pour les Sénégalais de l’étranger, d’être représentés par des députés dédiés à l’Assemblée nationale. Une disposition qui sera probablement appréciée par les dizaines de milliers de ressortissants de la diaspora. Enfin, la modification constitutionnelle garantit désormais aux candidats indépendants de pouvoir participer à toutes les élections.
EVOLUTION DES INSTITUTIONS
La principale mesure institutionnelle de ce projet de révision constitutionnelle est la réduction du mandat présidentiel de sept à cinq ans à partir de 2019. Selon le nouveau texte, nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. Une limite d’âge est également fixée à 75 ans pour toute personne souhaitant se présenter à l’élection présidentielle (alors que la Constitution actuelle n’établit qu’un âge minimum de 35 ans).
Au-delà de la promesse, non-tenue, de Macky Sall sur la réduction de son mandat en cours, les détracteurs du référendum dénoncent l’intangibilité des dispositions relatives au mode d’élection, à la durée et au nombre de mandats consécutifs du président de la République. Si la nouvelle Constitution est adoptée le 20 mars, ces dispositions ne pourront plus être révisées. « De quel droit pose-t-on ainsi un verrou définitif sur les choix des générations futures ? C’est une insulte à leur intelligence et à leur capacité d’innover », dénonce Amadou Tidiane Wone, un ancien ministre d’Abdoulaye Wade qui milite aujourd’hui contre cette mesure. Pour d’autres, en revanche, la question mérite d’être posée. Car depuis 1960, la durée du mandat présidentiel a déjà fait l’objet de cinq modifications constitutionnelles. Soit quasiment une modification tous les dix ans. « Cette notion d’intangibilité est une fausse solution à un vrai problème, plus profond : le manque de maturité des dirigeants politiques », balaie Amadou Tidiane Wone.
La révision constitutionnelle qui sera soumise au vote le 20 mars prévoit enfin la création d’une nouvelle institution, le Haut-Conseil des collectivités territoriales. Présenté par les autorités comme un organe de promotion de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement territorial, il s’agira d’une assemblée consultative dont la composition et le fonctionnement seront fixées ultérieurement par une loi organique… si le référendum est adopté.
Jeune Afrique

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IMPOSSIBILITÉ TECHNIQUE D’ÉDITER LES CARTES D’ÉLECTEUR : Ce manque de consensus qui prive des citoyens du droit de voter 

 IMPOSSIBILITÉ TECHNIQUE D’ÉDITER LES CARTES D’ÉLECTEUR : Ce manque de consensus qui prive des citoyens du droit de voter

Les citoyens qui attendent leurs cartes d’électeurs ne participeront pas au référendum du dimanche 20 mars. Il est, en effet, apparu des problèmes techniques qui ont empêché la Direction de l’Automatisation des Fichiers (DAF) d’éditer l’ensemble des cartes concernées par la révision ordinaire de 2015. Le consensus recherché par le ministère de l’Intérieur pour leur permettre de voter avec leurs récépissés n’a pas été obtenu entre le front du NON et celui du OUI.

Les citoyens faisant partie de la révision ordinaire de 2015 et qui attendaient leurs cartes d’électeurs peuvent encore prendre leur mal en patience. Pis, ils vont rater le train du OUI et du NON. Pour cause, note-t-on dans un communiqué du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ces derniers n’auront pas accès au fameux sésame.
En effet, souligne-t-on, «pendant l’impression des cartes d’électeurs issues de la révision ordinaire de 2015, il est apparu des problèmes techniques qui ont empêché la Direction de l’Automatisation des Fichiers (DAF) d’éditer l’ensemble des cartes concernées par cette révision». Le texte rendu public qui fait allusion à un cas de force majeure, mentionne que le ministère de tutelle, devant cette situation, a voulu trouver une alternative pour permettre à ces citoyens d’effectuer leur devoir civique. Cependant, la rencontre initié par le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo avec les représentants des courants du «OUI» et du « NON», en présence d’un représentant de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA), pour les informer de cet état de fait n’a pas fait l’objet d’un commun accord.
«L’idée était d’envisager une solution pouvant garantir la participation des citoyens concernés au référendum du 20 mars 2016», note dans le document. Cette rencontre avec les deux parties a été une occasion de leur faire une proposition de faire voter, avec leur carte nationale d’identité accompagnée du récépissé délivré par la commission administrative dûment visé par la CENA. Les citoyens figurant sur la liste d’émargement des bureaux de vote et qui n’auraient pas reçu à temps leur carte d’électeur», nous dit le texte. Seulement, cette proposition n’a pas reçu le consensus nécessaire à son application. Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique «regrette l’absence du consensus requis en la matière et en informe l’opinion nationale». 

dakaractu

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Serigne Sidy Moctar Mbacké interdit la politique à Touba

La déclaration vient d'être faite par le Khalife général des Mourides lui-même. Juste après la prière du vendredi, Serigne Sidy Moctar Mbacké a pris la parole via la radio de la mosquée pour déclarer que désormais la pratique de la politique est interdite dans la ville sainte de Touba. Le Khalife d'avertir quiconque voudra faire de la politique à Touba, de l'avoir désormais en face de lui. Cette décision intervient après les actes de violence perpétrés à Touba et qui ont occasionné des coups de feu à 300 mètres de la Grande mosquée...
 

Dakaractu


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15 choses que vous ne savez pas encore sur l’eau tiède au citron

La consommation d’eau tiède au citron chaque matin est bonne pour la santé. Mais savez-vous réellement pourquoi ? Boire de l’eau tiède au citron à jeun est excellent à plus d’un titre.
Le jus de citron est riche en antioxydants, en potassium, en protéines et en vitamines B et C. Il possède des propriétés qui renforcent l’immunité antivirale.
Riche en bioflavonoïdes, l’eau tiède au citron contribue au renforcement du système immunitaire et à la lutte contre les infections. Les bioflavonoïdes sont un composé des agrumes comprenant l’acide citrique, le magnésium, le calcium et la pectine.
Consommée sur un estomac vide, l’eau citronnée nettoie le corps. Cette action favorise la perte de poids, maintient l’équilibre du pH de l’organisme et soulage également les problèmes digestifs.
Besoin d’autres arguments pour vous convaincre d’en boire tous les jours ?
Voici les 15 bienfaits de l’eau tiède au citron :
Perdre du poids
L’eau tiède au citron aide à maintenir un poids sain et à réguler le taux de sucre dans le sang. La pectine permet aussi de lutter contre les envies de grignoter.
Renforcer le système immunitaire
L’eau tiède au citron renforce le système lymphatique qui va de pair avec le système immunitaire.
Prévenir le rhume et la grippe
Le citron renforce le système immunitaire et a des propriétés antivirales et antibactériennes. Il est riche en vitamine C, ce qui lui permet de prévenir et traiter le rhume et la grippe.
Traiter l’acné
Boire de l’eau au citron chaque matin aide à métaboliser l’acidité du corps et permet d’éviter les poussées d’acné.
Soulager la constipation
L’eau au citron peut prévenir et soulager la constipation en favorisant des selles régulières. Cette boisson est excellente pour la digestion.
Dissoudre les calculs rénaux
Le citron contient du potassium qui augmente les citrates dans l’urine, et de cette manière, empêche la formation d’oxalate et évacue les calculs rénaux.
Réduire la douleur des calculs biliaires
Vous pouvez réduire considérablement la douleur des calculs de la vésicule biliaire en buvant de l’eau citronnée pendant que vous mangez.
Prévenir le reflux gastro-œsophagien (RGO)
Les reflux gastro-œsophagiens peuvent être réduits grâce à l’eau au citron.
Réduire la colite
L’eau au citron peut aider à équilibrer les niveaux de pH. Or la colite est liée à un déséquilibre des niveaux d’acide et d’alcalinité dans le corps.
Prévenir et réduire la fibromyalgie
Les personnes souffrant de fibromyalgie peuvent boire de l’eau au citron et faire quelques quelques séances de yoga pour réduire les douleurs.
Calmer la douleur et l’enflure des articulations
L’eau au citron aide à réduire les quantités d’acide urique dans les articulations, réduisant ainsi l’inflammation. L’eau tiède au citron est bénéfique pour les personnes atteintes d’arthrite, car elle réduit considérablement la douleur.
Combattre l’inflammation
L’acidité est la principale cause de l’inflammation des tissus. Or le citron a des propriétés anti-inflammatoires qui neutralisent l’acidité.
Renforcer les ongles
L’eau au citron renforce les ongles et en éclaircit les taches blanches.
Réduire les douleurs musculaires
Après l’entraînement, favorisez la consommation d’eau au citron pour réduire les douleurs musculaires.
Prévenir les maladies d’origine alimentaire
Boire de l’eau au citron peut prévenir toute sorte d’intoxication alimentaire.

Auteur: santeplusmag.com - Webnews


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